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Moyens de pression dans les services de garde: Québec veut attendre les autres

durée 14h36
22 février 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Si la FIPEQ qui représente 13 000 travailleuses dans les services de garde s'impatiente devant les négociations qui tardent à débuter avec le gouvernement, Québec affirme que celles-ci ont bel et bien commencé, mais qu'il veut attendre que d'autres organisations syndicales aient aussi déposé leurs demandes avant de déposer son offre.

La Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, a commencé à mobiliser ses 13 000 membres dans les CPE et les services de garde familiaux, mécontente qu'elle est de l'absence de réelle négociation pour le renouvellement des conventions collectives, alors qu'elle a déposé ses demandes en septembre dernier. Jeudi matin, ses membres ont manifesté à Québec.

Interrogée à ce sujet, la ministre de la Famille, Suzanne Roy, a dit croire que ce n'est «pas du tout» vrai que les négociations avec la FIPEQ sont laborieuses.

Sa collègue du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a toutefois objecté que comme la CSQ n'est pas la seule organisation syndicale à représenter des travailleuses dans les services de garde, elle voulait attendre que la CSN et la FTQ, qui en représentent aussi, déposent leurs propres demandes avant de déposer l'offre gouvernementale.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne

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