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Les populations mondiales de poissons menacées, dont celles au Canada atlantique

durée 12h44
17 juillet 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — Une nouvelle étude prévoit un déclin marqué des populations mondiales de poissons, y compris des espèces du Canada atlantique, d'ici la fin du siècle, si les émissions de gaz à effet de serre à un rythme incontrôlé se poursuivent.

Le rapport de 108 pages publié la semaine dernière par l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoit qu'avec une augmentation moyenne de la température comprise entre 3 et 4 °C, la biomasse des poissons diminuerait de plus de 30 % d'ici 2100 dans 48 pays.

En revanche, un scénario à faibles émissions de carbone – ou un réchauffement de 1,5 à 2 °C – prévoit une perte de poisson de moins de 10 % dans le monde.

Andrea Bryndum-Buchholz, écologiste marine à l'Université Memorial, située à Saint-Jean, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, a contribué à l'étude. Elle affirme que les pêcheries canadiennes sont vulnérables à mesure que la température de l'eau augmente dans le nord-ouest de l'Atlantique.

L'étude montre que les trois quarts des zones marines protégées de la côte est – des régions qui assurent la conservation à long terme des espèces marines – se situent dans des points chauds du changement climatique, où les eaux devraient se réchauffer à des rythmes plus élevés.

Les zones du Canada atlantique où l'on s'attend à un réchauffement et à un déclin de la biomasse comprennent le plateau néo-écossais, qui suit la côte sud de la Nouvelle-Écosse, et le chenal Laurentien, qui se situe entre l'île du Cap-Breton et Terre-Neuve.

La Presse Canadienne