Les municipalités canadiennes peinent avec les campements d'itinérants

MONTRÉAL — À l'instar des municipalités dans l'ensemble du pays, Montréal peine avec les campements d'itinérants dans les espaces publics.

Par exemple, des campements situés sur la rue Notre-Dame, dans l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, dans l'est de la Métropole, ont été démantelés par les autorités.

Les municipalités ont tenté diverses stratégies, mais certaines préfèrent encore la manière forte pour s'en occuper.

Les experts s'entendent pour dire que l'expulsion de gens ayant été privés de domicile n'aide pas à résoudre le problème.

Selon la Mission Old Brewery, les démantèlements répétés à Montréal contraignent les itinérants à installer leurs tentes dans des endroits moins visibles et souvent plus dangereux.

La Ville de Halifax avait désigné des espaces avec des services pour les campeurs involontaires, mais le tout nouveau maire Andy Fillmore s'était attaqué à cette stratégie au cours de la campagne électorale.

À Toronto, les autorités ont changé leur fusil d'épaule. Avant de démanteler les campements, elles ont dit qu'elles se concentraient plutôt à répondre aux besoins immédiats des itinérants. Toutefois, des organismes communautaires leur reprochent de continuer les opérations de démantèlement et de ne fournir des services qu'à certaines personnes vivant dans les tentes.

Joe Bongiorno, La Presse Canadienne