Les médecins résidents se disent prêts à la grève, s'il le faut, au début de 2025

MONTRÉAL — La Fédération des médecins résidents se dit prête à recourir à la grève, s'il le faut, devant l'impasse dans ses négociations avec Québec pour le renouvellement de son entente collective.

La fédération s'y prépare déjà: à la mi-novembre, elle a fait parvenir aux établissements la liste des services essentiels qu'elle propose de maintenir. Elle attend maintenant la réponse des employeurs, a rapporté en entrevue mardi le docteur Ghassen Soufi, président de la fédération.

En vertu des règles, le Tribunal administratif du travail doit évaluer l'aspect suffisant de ces services, même lorsqu'il y a entente entre les parties patronales et syndicales.

Les principaux points en litige, dans le cadre de cette négociation, sont le fardeau de tâches et la rémunération.

La Fédération veut que ses membres qui le désirent puissent bénéficier d'une journée de repos après sept jours de travail consécutifs.

Pour ce qui est de la rémunération, le docteur Soufi rapporte que l'entente actuelle de la FMRQ prévoit une clause remorque, qui stipule que les résidents obtiendront les mêmes augmentations que celles accordées aux employés de l'État.

Toutefois, pour verser ces augmentations, le gouvernement exigerait plus de flexibilité, de prévisibilité et de ne pas diminuer les services à la population, relate le docteur Soufi.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne