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Les délais pour l'espionnage n'étaient pas «exceptionnels», soutient un sous-ministre

durée 16h35
8 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Un ancien sous-ministre de la Sécurité publique à Ottawa a soutenu mardi qu'il n'avait pas semblé exceptionnel en 2021 que le ministre mette plusieurs semaines avant d'approuver un mandat d'espionnage du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Rob Stewart a toutefois admis devant la commission d'enquête publique sur l'ingérence étrangère qu'avec le recul, le suivi général des demandes de mandat d'espionnage présentées par le SCRS aurait pu être meilleur.

M. Stewart, qui a été sous-ministre à la Sécurité publique de la fin de 2019 jusqu'à octobre 2022, a expliqué que les choses prenaient souvent du temps, notamment pendant la période perturbée de la pandémie de COVID-19.

La commission d'enquête a ainsi appris qu'il avait fallu jusqu'à 54 jours pour qu'une demande de mandat d'espionnage du SCRS soit approuvée par Bill Blair, alors ministre de la Sécurité publique.

Le délai moyen de traitement de telles demandes est de quatre à dix jours.

M. Blair a déjà soutenu qu'il avait signé le mandat peu de temps après que la demande a été portée à son attention.

Jim Bronskill, La Presse Canadienne