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Le député conservateur Jamil Jivani a rencontré le vice-président élu des États-Unis

durée 10h07
8 décembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

WASHINGTON — Au moins un parlementaire canadien peut se vanter d'avoir des liens étroits avec un membre éminent du cercle restreint du président élu américain Donald Trump.

Jamil Jivani, le député conservateur de la circonscription fédérale de Durham, en Ontario, a publié samedi sur les réseaux sociaux une photo de lui en compagnie du vice-président élu américain JD Vance et de la nouvelle cheffe du Parti conservateur britannique, Kemi Badenoch.

MM. Jivani et Vance se sont liés d'amitié lorsqu'ils étaient étudiants à l'Université Yale. L'élu canadien avait déjà raconté ses liens étroits avec lui. Il avait d'ailleurs prononcé un discours lors du mariage du vice-président élu.

C'est la première fois que M. Jivani parle d'une rencontre avec son ami depuis l'élection qui a reporté Donald Trump à la Maison-Blanche, en novembre.

Cette prise de contact survient au moment où le chef conservateur canadien Pierre Poilievre tente de trouver une riposte aux menaces de M. Trump d'imposer de nouveaux tarifs douaniers à ses voisins.

Les prochaines élections générales canadiennes doivent se dérouler d'ici octobre 2025. Elles pourraient être déclenchées plus tôt si le gouvernement libéral minoritaire perdait la confiance de la Chambre des communes d'ici là.

Le vainqueur des prochaines élections sera aussi responsable de négocier la révision de l'ACÉUM, l'accord de libre-échange nord-américain.

Les sondages laissent présager une large victoire des conservateurs.

Depuis qu'il est devenu chef de son parti, Pierre Poilievre a évité d'être trop associé à Donald Trump et aux républicains. Il a aussi évité de le critiquer ouvertement.

Les menaces de M. Trump d'imposer des tarifs de 25 %, lesquels nuiraient considérablement à l'économie canadienne, selon des économistes, ont contraint M. Poilievre à sortir de sa torpeur.

Après avoir initialement décrit cette menace comme étant «injustifiée», il a ensuite reproché au premier ministre fédéral Justin Trudeau d'être faible.

M. Trudeau a rencontré les autres chefs des partis fédéraux après sa rencontre imprévue avec M. Donald Trump et certains de ses alliés en Floride.

Il leur a demandé d'éviter de montrer publiquement que le Canada pouvait être divisé sur les questions commerciales. Il les a notamment priés d'éviter de dire que la frontière était brisée.

Mais M. Poilievre a plutôt reproché à M. Trudeau d'avoir placé le pays dans une piètre position en perdant le contrôle des dossiers gouvernementaux cruciaux, comme les finances et la frontière.

Selon M. Trudeau, les reproches de M. Poilievre nuisent aux négociations avec la future administration Trump. Il a soutenu qu’il existe une tradition de longue date selon laquelle, lorsque la nation est menacée d’une manière ou d’une autre, les Canadiens s’unissent pour défendre leur pays.

M. Poilievre a répondu en disant que le premier ministre va faire disparaître les emplois canadiens avec l’augmentation prévue de la taxe sur le carbone ce printemps.

Kelly Geraldine Malone, La Presse Canadienne

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