Le Bloc québécois remet de la pression sur le Parti libéral
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — L’ultimatum du Bloc québécois reste inchangé: il donne toujours jusqu’au 29 octobre au gouvernement Trudeau pour qu’il accepte les deux conditions lui permettant d’éviter d’être renversé.
Même si le temps est compté, Yves-François Blanchet croit encore qu’il est possible d’y arriver avant la fin de l’échéancier.
«On ne va pas travailler à faire tomber le gouvernement demain matin parce qu’il a encore du temps pour donner ce qu’on veut», a assuré le chef du Bloc québécois en point de presse, mercredi matin, à Ottawa.
«Ce qu’on veut est extraordinairement clair. En fait, je pense que c’est ce qui rend la situation compliquée pour les libéraux. On a dit: voici, on veut ça, on vous donne cinq semaines, il en reste trois. C’est encore possible dans le temps. On respecte notre parole, on n’a pas changé notre fusil d’épaule», a-t-il ajouté.
Selon M. Blanchet, la solution est «extraordinairement simple: recommandation royale, troisième lecture, Sénat, sanction royale» et un dénouement est «tout à fait possible à l’intérieur du temps qu'il reste».
À son avis, les libéraux n’ont pas le choix d’obtempérer. Il considère qu’ils sont «dans une position éminemment délicate» puisque la population appuie massivement son projet de loi C-319 sur la hausse de la pension de sécurité de la vieillesse pour les aînés de 65 à 74 ans.
«Ils n’ont pas facilement une échappatoire à ça, compte tenu du fait que, selon un sondage qui a été fait il y a quelques jours, 79 % des Canadiens, globalement, sont en faveur de, par exemple, la fin de la discrimination chez les aînés.»
La Presse Canadienne