Le Bloc québécois fera le point sur son ultimatum, qui arrive à échéance mardi
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Le Bloc québécois fera le point mardi avant-midi sur l'ultimatum qu'il a lancé au gouvernement libéral minoritaire à la Chambre des communes, alors que ses conditions n'ont pas été respectées avant la fin de l'échéance.
La formation souverainiste avait donné aux libéraux jusqu'à mardi pour faire adopter deux projets de loi, sur la protection de la gestion de l'offre et sur une hausse de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés de 65 ans à 74 ans.
Or, ni l'un ni l'autre n'est devenu loi.
Celui sur la gestion de l'offre, qui porte le numéro C-282, a franchi toutes les étapes à la Chambre des communes et est appuyé par le gouvernement. Il est cependant toujours à l'étude au Sénat.
L'autre, qui porte le numéro C-319, bonifierait la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les aînés de moins de 75 ans. Il n'est toutefois pas soutenu par les libéraux.
«Si ces deux projets de loi ne sont pas établis sous forme de lois irréversibles le 29 octobre 2024, le Bloc québécois entreprendra (...) des discussions avec les autres oppositions en vue de renverser le gouvernement», avait déclaré le chef du Bloc, Yves-François Blanchet, le 25 septembre.
Afin de faire le point sur la situation, M. Blanchet rencontrera les journalistes mardi avant-midi. Il doit tenir un point de presse à 11 heures à la Chambre des communes.
Lundi, le chef conservateur Pierre Poilievre a affirmé être prêt à travailler avec le Bloc québécois pour faire tomber le gouvernement Trudeau, se disant être prêt à «travailler avec n’importe qui pour déclencher une élection».
Les élections fédérales doivent avoir lieu au plus tard le 20 octobre 2025, mais le gouvernement libéral minoritaire pourrait tomber à tout moment.
Depuis le début de la session parlementaire automnale, les libéraux ont survécu à deux votes de confiance proposés par les conservateurs, puisque le Bloc et le Nouveau Parti démocratique se sont prononcés contre le renversement du gouvernement.
La Presse Canadienne