La mise à jour du DPB sur la taxe carbone ne modifie pas ses conclusions générales
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Par La Presse Canadienne, 2024
Le directeur parlementaire du budget affirme que son rapport mis à jour sur la tarification du carbone est en grande partie conforme à ses conclusions antérieures, même après ajustement pour tenir compte d'une «omission» antérieure.
Le bureau d'Yves Giroux affirme que son rapport publié jeudi révèle toujours que la grande majorité des ménages canadiens reçoivent plus en remise d'Ottawa qu'ils ne paient pour la redevance fédérale sur les combustibles et la taxe sur les produits et services connexes.
Par contre, une fois que les incidences économiques plus larges sont prises en compte, ces gains sont annulés pour la plupart, sauf pour certains salariés à faible revenu.
Le nouveau rapport, qui ne porte cette fois que sur la tarification sur le carbone à la consommation, est publié après que le directeur parlementaire du budget (DPB) a reconnu avoir également inclus par erreur dans ses analyses de 2022 et 2023 l'incidence économique de la redevance sur les combustibles pour les grands émetteurs industriels.
Cet aveu plus tôt cette année a suscité la controverse. Les libéraux fédéraux ont réprimandé le DPB pour ne pas avoir reconnu de façon plus publique l'erreur initialement admise dans une note publiée sur le site internet du bureau.
M. Giroux a alors promis une mise à jour du rapport, mais il a aussi maintenu qu'il s'attendait à ce que les résultats soient cohérents avec ses conclusions précédentes, basées sur les chiffres du gouvernement.
Les résultats de cette analyse ne reflètent pas les coûts prévus des changements climatiques pour l'économie canadienne ni les avantages économiques des mesures visant à réduire les émissions, par exemple en investissant dans les technologies vertes.
Jordan Omstead, La Presse Canadienne