Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Justin Trudeau dénonce l'attaque sur un hôpital pour enfants de Kyiv

durée 12h09
8 juillet 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

WASHINGTON, D. C., Ont. — Le premier ministre Justin Trudeau a qualifié d'odieuse la frappe menée lundi par la Russie lors de laquelle une aile d'un hôpital pour enfants de la capitale de l'Ukraine, Kyiv, a été partiellement détruite.

«C'est odieux. Frapper un hôpital pour enfants et les enfants innocents qui s'y trouvent est un acte injustifiable», a écrit M. Trudeau sur le réseau social X, alors qu'il arrivait à Washington en prévision de la rencontre des dirigeants de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).

«Je suis de tout cœur avec les familles endeuillées, et l'engagement du Canada à l’égard de l'Ukraine reste plus solide que jamais», a-t-il ajouté.

La frappe contre l'hôpital pour enfants Okhmatdyt, qui se trouve à Kyiv, s'est inscrite dans le cadre d'une offensive plus large de la Russie, lors de laquelle plus de 40 missiles de différents types se sont abattus sur cinq villes ukrainiennes.

Alors que des équipes cherchaient toujours des victimes ou des survivants dans les décombres, les autorités locales pouvaient déjà confirmer que la frappe contre l'hôpital avait fait 16 blessés, dont sept enfants.

Une aile à deux étages s'est partiellement effondrée en raison de la frappe, tandis que l'unité de soins intensifs, les blocs opératoires et les services d'oncologie, qui se trouvent dans le bâtiment principal, ont tous été endommagés. L'hôpital a dû être fermé temporairement.

La situation périlleuse de l'Ukraine doit faire partie des principaux sujets à l'ordre du jour lors du sommet de l'OTAN, qui doit s'amorcer officiellement mardi dans la capitale américaine.

M. Trudeau espère renforcer le soutien de ses alliés envers l'envoi d'une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine, alors que les doutes sur la poursuite des combats grandissent aux États-Unis et en Europe.

Par ailleurs, la position précaire du président des États-Unis, Joe Biden, marquera aussi la rencontre entre les dirigeants.

Les élections américaines prévues en novembre et la possibilité d'un deuxième mandat de Donald Trump inquiètent certains pays de l'OTAN, qui craignent que le plus fervent détracteur de l'alliance ne contrôle à nouveau son armée la plus puissante.

M. Trump a affirmé à plusieurs reprises qu'il ne défendrait pas les membres de l'OTAN qui ne respectent pas ses objectifs en matière de dépenses liées à la défense, ce qui inclut le Canada.

De son côté, le ministre fédéral de la Défense nationale, Bill Blair, devrait s'exprimer au sujet de la défense de l'Arctique canadien lors du Forum sur la politique étrangère et la sécurité à Washington plus tard dans la journée, avant de rejoindre M. Trudeau et la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, au sommet des dirigeants de l'OTAN, plus tard cette semaine.

— Avec des informations de l'Associated Press

La Presse Canadienne