Des gens sortis de Gaza demandent à ce que la définition de la famille soit élargie

OTTAWA — Des Canadiens qui ont fui la bande de Gaza affirment que la définition canadienne de la famille les ont obligés à faire le choix déchirant de laisser derrière eux des êtres chers.

Le citoyen canadien Amro Abumiddain dit qu'il aurait préféré mourir avec son père à Gaza plutôt que de partir sans lui, mais il a ajouté qu'il devait faire sortir ses enfants du territoire lorsqu'il en avait l'occasion.

Il a traversé la frontière la semaine dernière, après avoir vécu pendant un mois sous des bombardements constants. Il n'a toutefois pas pu emmener son père avec lui, car la définition des membres de la famille admissibles du Canada n'inclut que les conjoints, les enfants et les petits-enfants.

Maha Abdelwahed, la cousine de M. Abumiddain, à Halifax, dit qu'après avoir appris que ses parents ne seraient pas admissibles à la liste canadienne des évacués à Gaza, elle a vu que d'autres personnes qu'elle connaissait avaient pu faire sortir des membres de leur famille même s'ils ne devaient pas y figurer non plus.

Affaires mondiales Canada n'a pas répondu aux demandes répétées la semaine dernière visant à clarifier quels membres de la famille seraient admissibles en vertu des règles canadiennes.

Le Conseil canadien pour les réfugiés préconise une définition plus large de la famille, afin que les personnes qui fuient Gaza puissent trouver refuge auprès de leurs proches au Canada.

La Presse Canadienne